REVEALING by SGBL

La plateforme REVEALING by SGBL donne la voix aux talents émergents, sélectionnés par un commissaire d’exposition différent chaque année , afin de leur offrir une visibilité incontournable, un accès privilégié aux professionnels de l’art et aux collectionneurs ainsi qu’une rencontre avec le public dans un espace scénographié au sein de BEIRUT ART FAIR.

À l’occasion des 10 ans de BEIRUT ART FAIR en 2019, REVEALING by SGBL a invité la commissaire d’exposition Rachel Dedman à sélectionner un groupe exceptionnel de 10 artistes émergents de la région MENA, à la suite d’un open call auquel ont répondu plus de 400 candidats.

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Rachel Dedman, commissaire de REVEALING by SGBL 2019

La plateforme n’a pas de thème unificateur particulier. Néanmoins, leurs oeuvres reflètent – et dans de nombreux cas font une référence directe – à l’éventail actuel de conditions personnelles, politiques et socio-économiques du MENA. Ainsi, REVEALING by SGBL se porte témoin de certaines urgences et problèmes de fond qui affectent les sociétés de ces pays, et des intérêts qui façonnent les pratiques artistiques. Les photographies monumentales, prises en pose longue, de Hadi Fallahpisheh, se penchent sur la nature de l’information contemporaine et sa circulation, tout en utilisant des techniques photographiques fondamentales, et la performance du corps dans la chambre noire.

Le travail de Ieva Saudargaite Douaihi pose à nouveau des questions anciennes autour de la relation entre la photographie et son référent, en utilisant la sculpture pour faire en sorte qu’image et objet se rencontrent tangiblement. Pour Maya-Ines Touam, la photographie est un moyen de jouer avec la construction des identités, en provoquant une rencontre entre des symboles de l’Algérie contemporaine et des topos de la peinture de vanités occidentale. 

Les vidéos de Ghita Skali explorent les tensions entre nature et technologie, cette dernière étant au service de la surveillance au Maroc, tandis que Nadim Choufi examine la médiation de la sexualité et de l’identité par la technologie, subsistant à l’intersection de l’humain et du digital. Cristiana de Marchi utilise le medium tactile de la broderie pour questionner les problématiques d’identité nationale. Yusef Audeh et Balsam Abo Zour utilisent la peinture pour interroger le banal et l’inquiétant, des histoires d’occupation aux contes de fée. Le travail graphique de Hussein Nassereddine explore les histoires intimes de la littérature arabophone, et Lynn Kodeih aborde le potentiel politique latent inscrit dans des paysages familiers.

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